Des dérives, des dérapages, de la grogne, le mépris, les coups aussi. De la violence sourde et fracassante, constante comme si elle était permanente. Se peut-il que la persistance de la violence soit si disséminée partout qu’elle en devienne acceptée ? Peut-elle être encore interrogée cette violence, se peut-il qu’elle soit nommée à l’endroit où elle intervient ?
C’est ce constat quotidien, cette interrogation sur les représentations de la violence qui nourrissent ce nouvel épisode.
Après avoir traité du corps tragique, j’ai souhaité inviter l’auteur et dramaturge Adrien Cornaggia à produire un contre-récit. Si l’épisode 1 récoltait les chocs, les tremblements, les accidents et les entraves du corps victimaire, je souhaite à présent porter sur le devant de la « scène » la figure du bourreau.
Donc après la victime voici ce que d’aucuns nommeraient le monstre. Comment est-il possible de s’approcher du mal, d’en faire la monstration de ce mal, d’interroger sa construction ? Comment donner corps à ces formes de récits archaïques et tragiques où la terreur, l’amour et la cruauté sont les grands thèmes moteurs.
Conception, chorégraphie, scénographie | Gilles Baron
Interprétation | Lionel Bègue
Auteur et Dramaturgie | Adrien Cornaggia
Musique originale | David Monceau
Création Lumière | Florent Blanchon
Costume | Marion Guérin
Production / Diffusion | Emmanuelle Paoletti
Crédits photo | Ory Minie
Durée : 3o minutes
Production déléguée | Association Origami
Coproduction | Biennale Panoramas avec le soutien des villes de Basssens, Cenon, Floirac, Lormont, l’Iddac – Agence culturelle du département de la Gironde, l’OARA – Office Artistique de la Région Nouvelle-Aquitaine, la Manufacture CDCN, Le CREAC / ville de Bègles.
Accueil plateau | Théâtre Olympia, scène conventionnée de la Ville d’Arcachon.
Aide à la résidence à l’Atelier les Marches de l’été / Compagnie Les Marches de l’été
Remerciements à l’espace culturel Treulon à Bruges.
Projet soutenu par le Fonds d’aide à la création de la ville de Bordeaux.